Classement des 30 créatures marines les plus dangereuses
Danger de mort
Il existe peu de plaisirs aussi agréables qu’une baignade rafraîchissante dans l’océan par une chaude journée d’été. Pourtant, sous les vagues, des millions de créatures peu accueillantes rôdent dans les eaux de l’Océanie, de l’Asie et de l’Amérique centrale. Certaines sont venimeuses, d’autres féroces, et toutes représentent une menace pour l’humain.
Plongez dans notre classement des 30 créatures marines les plus redoutables, classées par ordre décroissant de létalité. Certaines vous étonneront…
Adaptation française par Aurélie Blain
30e - La murène
La murène est facile à repérer à sa couleur d’un vert lumineux : une chance pour les plongeurs qui redoutent de la croiser. Bien qu’elle ne soit pas de nature agressive et n’attaque que lorsqu’on la provoque, ses dents très acérées peuvent infliger des blessures graves. Pour couronner le tout, même si la murène n’est pas venimeuse, sa chair peut être toxique, voire mortelle, si elle est consommée.
29e - La raie
Les raies étant pacifiques et gracieuses par nature, leurs attaques sur les êtres humains sont heureusement rares. Préférant généralement fuir, elles peuvent en dernier recours fouetter avec le dard venimeux de leur queue lorsqu’elles se sentent menacées ou provoquées. Le célèbre présentateur et défenseur de l’environnement australien Steve Irwin a été mortellement blessé en 2006, la poitrine transpercée par un dard de raie qui a atteint son cœur. Un petit conseil : si vous en croisez une, admirez-la à une distance respectable.
28e - Le grand barracuda
Figurant parmi les plus grands poissons d’eau salée, le grand barracuda possède deux rangées de dents acérées, peut atteindre la vitesse de 56 km/h, peser jusqu’à 45 kg et mesurer jusqu’à 1,50 m de long. Pas étonnant qu’il ait une réputation de tueur. Mais est-elle méritée ? Même s'il peut représenter une menace pour l'homme, notamment en ciblant des objets scintillants (harpons, bijoux, etc.), le grand barracuda ne se montre que très rarement agressif, avec à ce jour seulement deux décès attribués à ses attaques.
27e - Le calamar pyjama
Malgré son nom adorable, le calamar pyjama n'est pas à prendre à la légère. Originaire d’Australie et mesurant à peine 3 cm, ce petit calamar à l’apparence inoffensive est en réalité venimeux et toxique. Il sécrète une substance extrêmement dangereuse pour l’homme et peut infliger une morsure venimeuse. Membre de la famille des seiches, ce calamar est aussi un maître du camouflage, capable de se fondre dans le sable.
26e – L’encornet géant
Le plus grand représentant des calamars volants, le calmar de Humboldt (aussi appelé encornet géant) ne vit en moyenne qu'une année. Pourtant, durant sa courte existence, il peut atteindre plus de 2 m de long, tentacules compris, et pondre jusqu'à 20 millions d'œufs. Surnommé le « diable rouge » par les pêcheurs œuvrant entre le Chili et l'Alaska, ce calmar se distingue par son agressivité dès qu'on s'en approche. Les récits de plongeurs attaqués ou aspergés d'encre par des encornets géants ne manquent pas.
25e - Le mérou géant
Pouvant peser jusqu’à 400 kg et mesurer jusqu’à 2,4 m de long, le mérou géant porte bien son nom (il s’agit du plus grand poisson osseux vivant dans les récifs coralliens). Présents dans les récifs allant de la mer Rouge à Hawaï, il n’est généralement pas agressif envers les humains. Cependant, en raison de sa taille imposante et de son tempérament très territorial, il est vivement conseillé aux plongeurs de garder leurs distances.
24e - Le poisson-scie
Également connu sous le nom de requin-scie, le poisson-scie fait en réalité partie de la famille des raies. Avec son museau unique en forme de scie, cette créature atteignant jusqu’à 7 m de long figure parmi les plus grands poissons au monde. Bien qu’il ne soit pas particulièrement agressif envers les humains, son museau hérissé de pointes peut causer de sacrées blessures. Malheureusement, Il est aujourd’hui en danger critique d’extinction en raison de la surpêche et de la pollution marine.
23e - Le corail de feu
Les coraux de feu font partie des hydrozoaires, c'est-à-dire qu'ils sont, en réalité, plus proches des méduses et d'autres cnidaires dotés de cellules urticantes. Bien qu’ils paraissent inoffensifs, ces coraux peuvent provoquer des réactions cutanées très douloureuses, en particulier chez les plongeurs. Présents dans les eaux tropicales et subtropicales du monde entier, ils libèrent un venin urticant lorsqu’on les touche, causant une éruption cutanée provoquant une sensation de brûlure en plus d’une infection des tissus mous. Ce venin n’est pas mortel, mais il est généralement recommandé de porter une combinaison intégrale pour une protection optimale.
22e - Le baliste titan
Le baliste titan est un poisson extrêmement territorial et célèbre parmi les plongeurs. En effet, nombreux sont les amateurs de snorkeling ayant involontairement perturbé son nid et ainsi souffert de morsures, de coupures ou de contusions. Sans être pour autant venimeux, ce poisson se défend contre les prédateurs grâce à des dents remarquablement acérées et des épines dorsales pointues. Il est vivement conseillé aux plongeurs d’éviter leur territoire, en particulier durant la saison de nidification, car ces poissons peuvent même les poursuivre jusqu’à la surface.
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21e - Le poisson-scorpion
Tout comme son homologue terrestre, le poisson-scorpion est redoutable. Avec une tête ornée d’épines proéminentes et des nageoires venimeuses, il peut arborer des couleurs variées, notamment un rouge éclatant, et infliger des blessures perforantes profondes à quiconque a le malheur de marcher sur ses épines toxiques. Si son venin n’est pas mortel pour l’humain, les douleurs intenses et gonflements qu’il entraîne nécessitent souvent un traitement hospitalier.
20e - L’acanthaster pourpre
L’acanthaster pourpre, l’une des plus grandes étoiles de mer au monde, présente une menace majeure pour la conservation des coraux, qui constituent sa principale source de nourriture. Un seul spécimen peut consommer jusqu’à 9 m² de corail en une année. Cette sublime créature (souvent parée d’un rose ou d’un violet éclatants) peut s’avérer tout aussi problématique pour l’humain. En effet, ces étoiles de mer sont couvertes de piquants renfermant des toxines venimeuses pouvant provoquer une douleur intense, ainsi que des lésions tissulaires ou hépatiques.
19e - Le poisson-astronome
Le poisson-astronome, malgré un nom qui évoque des nuits romantiques sous les étoiles, est loin d'être inoffensif. Capable de produire du venin et de générer des décharges électriques, il se classe parmi les créatures les plus étonnantes de notre sélection. Il passe la majeure partie de son temps enfoui dans le sable, n'exposant que sa gueule. Lorsqu'il se sent menacé, il peut libérer jusqu'à 50 volts d'électricité par ses yeux, tel un super-héros sorti de l’univers Marvel, tandis que son dos est armé d’une épine venimeuse.
18e - L’anguille électrique
Les anguilles électriques ne sont pas de véritables anguilles, mais des poissons proches de la carpe ou du poisson-chat. Originaires des rivières et des étangs d’eaux troubles d’Amérique du Sud, elles émettent habituellement une faible charge électrique inférieure à 10 volts, mais peuvent la pousser jusqu’à 860 volts lorsqu’elles se défendent ou chassent. Heureusement, les attaques d’anguilles électriques sont rares, mais les personnes recevant plusieurs décharges peuvent souffrir d’insuffisance respiratoire ou cardiaque, voire se noyer sous l'effet du choc. Ces créatures imposantes peuvent atteindre jusqu’à 2,4 mètres de long pour un poids de 20 kg.
17e - Le tricot rayé
Le tricot rayé, nommé ainsi en raison de ses bandes noires caractéristiques, est présent dans l’est de l’océan Indien et l’ouest de l’océan Pacifique. Bien qu’il attaque rarement, son venin contient de puissantes neurotoxines potentiellement mortelles pour l’homme. Heureusement, cette espèce est relativement calme et coexiste de manière pacifique avec l’humain aussi bien sur terre qu’en mer, toujours à la recherche de son mets favori : l’anguille fraîche.
16e - Le léopard de mer
Si les phoques parviennent à attendrir les cœurs, le léopard de mer se démarque complètement de cette image. Armé de dents acérées et d'un tempérament féroce, il est bien connu pour attaquer les humains qui s'approchent de trop près, en particulier en Antarctique. Le léopard de mer peut dépasser les 3,5 mètres de long et peser jusqu'à une demi-tonne : une puissance bien difficile à contrer. En 2003, la biologiste marine Kirsty Brown a tragiquement perdu la vie après avoir été entraînée sous l'eau par l'une de ces créatures.
15e - Le poisson-lion
Arborant des rayures rouges, blanches et brunes caractéristiques, le poisson-lion est (presque) aussi menaçant que le mammifère dont il tire son nom. Originaire de la région Indopacifique, il s'est désormais installé dans les Caraïbes et les eaux américaines, où cette espèce invasive menace la faune marine locale. Les épines venimeuses de ce prédateur agressif infligent des douleurs intenses, des difficultés respiratoires et même une paralysie temporaire chez l'humain. En l'absence de prédateurs naturels dans ses nouveaux habitats, les populations de poissons-lions ont explosé, provoquant de graves déséquilibres écologiques.
14e - La galère portugaise
Malgré son nom, la galère portugaise ne se cantonne pas au littoral portugais et a été observée dans des sites aussi éloignés que les Cornouailles ou les Caraïbes. Contrairement aux idées reçues, ce n'est pas une méduse mais un siphonophore, une colonie d'organismes individuels fonctionnant en symbiose. Ses longs tentacules, qui peuvent s'étendre jusqu'à 30 mètres, infligent une piqûre terriblement douloureuse via des cellules venimeuses, provoquant des marques rouges et une gêne pouvant durer plusieurs semaines.
13e - Le poisson-globe
Si vous avez vu cet épisode bien connu des Simpson, vous savez que le poisson-globe, appelé au Japon fugu, est célèbre pour ses épines et son poison mortel. Très prisé pour sa chair délicate, ce poisson contient de la tétrodotoxine, une neurotoxine capable de provoquer une paralysie, une insuffisance respiratoire et la mort. En raison de ce risque, les chefs doivent suivre des années de formation et obtenir une licence officielle pour l’afficher au menu en toute légalité. Une préparation incorrecte expose les clients à cette toxine 1 200 fois plus puissante que le cyanure, et pour laquelle il n'existe aucun antidote connu.
12e - L’oursin fleur
Bien que son nom évoque une plante de jardin, l’oursin-fleur, dont le nom scientifique signifie en grec ancien « souffle empoisonné », laisse deviner sa dangerosité. Sa teinte rose délicate peut à première vue rassurer, mais sa piqûre est tout sauf inoffensive : elle provoque des douleurs intenses, une paralysie et, dans certains cas, la noyade des plongeurs ou nageurs imprudents. Ses pédicellaires venimeux sont même capables de perforer une combinaison de plongée.
11e - Le requin-bouledogue
Les requins-bouledogues ne bénéficient peut-être pas de la célébrité hollywoodienne des grands requins blancs, mais ils sont tout aussi redoutables. En effet, avec plus de 100 attaques non provoquées (dont 27 mortelles) recensées, il vaut mieux faire preuve de prudence avec ces requins. Leur principal atout réside dans leur incroyable adaptation : ils peuvent vivre aussi bien en eau salée qu'en eau douce, apparaissant ainsi dans des lieux où l'on ne les attend pas. Ces créatures n’en sont pas moins classées comme « quasi menacées » dans la Liste rouge de l'UICN en raison de la perte de leur habitat et de la surpêche… Aujourd’hui, même les prédateurs des océans ont besoin de protection.
10e - Le serpent marin de Dubois
Nommé le serpent marin le plus venimeux par le Livre Guinness des records, le serpent marin de Dubois, originaire de l’océan Pacifique, figure parmi les trois serpents les plus toxiques au monde. Habituellement docile, il ne mord que s'il se sent en danger. Son venin neurotoxique peut provoquer des symptômes graves, comme la paralysie, l’affaissement des paupières et la nécrose musculaire.
9e - Le requin-tigre
Le requin-tigre, redoutable prédateur des océans, est reconnaissable à ses rayures distinctives et à son appétit vorace. Cette dangereuse créature peut atteindre les 5 mètres de long et peser plus de 900 kg. On le trouve dans les eaux tropicales et subtropicales, où il est responsable du deuxième plus grand nombre d’attaques sur l’homme, derrière le grand requin blanc. Doté de mâchoires puissantes et de dents dentelées, il peut infliger des dégâts considérables, bien que les attaques restent rares.
8e - La méduse irukandji
À peine plus grande qu’un ongle, la méduse irukandji est l’une des créatures les plus minuscules de cette liste. Ce sous-type de méduse-boîte (dont on parlera après) est à l’origine de sa propre maladie, le « syndrome d’Irukandji ». Ses victimes ressentent à peine sa piqûre, mais une douleur insoutenable, une sensation d’angoisse imminente, voire des hémorragies cérébrales surviennent peu après. Chaque année, on recense entre 50 et 100 cas de piqûres en Australie, principalement dans les eaux du nord du pays, près du Queensland et de l’Australie-Occidentale. Bien que le syndrome puisse être traité, il reste l’une des expériences les plus douloureuses que l’on puisse endurer.
7e - Le serpent de mer à bec
Même si on trouve plus de 60 espèces de serpents marins venimeux dans les profondeurs des océans, la plupart sont relativement inoffensives. Celui qu’il vaut mieux éviter ? Le serpent de mer à bec : son venin redoutablement puissant, qu’il injecte grâce à ses crochets acérés, est quatre à six fois plus toxique que celui d’un cobra, provoquant une paralysie sévère, notamment du diaphragme. On rencontre ces serpents, qui n’hésitent pas à glisser sur le sable à l’occasion, en Asie et en Australasie. La plupart des morsures surviennent lorsqu’ils se retrouvent pris dans les filets de pêcheurs.
6e - Le grand requin blanc
Le grand requin blanc a beau figurer dans le top 6 de ce classement, ses attaques restent rares : seulement 59 décès ont été confirmés dans le monde depuis le début des relevés en 1580. Pourtant, pour les surfeurs et nageurs malchanceux, croiser la route de ce prédateur emblématique peut être fatal. Le grand requin blanc est responsable du plus grand nombre d’attaques mortelles, avec 351 morsures non provoquées. Rien qu’en 2023, trois attaques mortelles ont été signalées, deux en Australie et une en Californie, aux États-Unis.
5e - Le cône géographe
Le cône géographe est l’espèce la plus mortelle de la famille des cônes. Doté du venin le plus puissant de son groupe, il peut tuer un être humain d’une seule piqûre. Ce venin, pour lequel il n’existe aucun antidote connu, contient un cocktail de conotoxines qui provoque paralysie et insuffisance respiratoire, entraînant la mort. Ces escargots entrent rarement en contact avec l’homme, mais ils sont tout de même à l’origine de 30 décès. On l’appelle « l’escargot cigarette », car, dit-on, sa victime n’aurait le temps de fumer qu’une seule cigarette avant de succomber aux effets fulgurants de sa toxine.
4e - La pieuvre aux anneaux bleus
La pieuvre aux anneaux bleus entre dans la catégorie des créatures envoûtantes mais extrêmement dangereuses (tout comme les oursins-fleurs). Ses motifs spectaculaires d’un bleu électrique, qui apparaissent lorsqu’elle se sent menacée, avertissent surtout ses prédateurs, mais souvent trop tard. Présente en Asie du Sud-Est et le long de la côte australienne, sa morsure indolore entraîne une insuffisance respiratoire et la mort en quelques minutes, sans aucun antidote disponible. Le pire ? Les victimes demeurent généralement conscientes à mesure que la toxine les paralyse.
3e - Le poisson-pierre
Le poisson-pierre, nommé ainsi en raison de sa ressemblance frappante avec les rochers qui l’entourent, ne gagnera vraisemblablement pas de concours de beauté. Cependant, il remporte haut la main son titre de poisson le plus venimeux au monde. Maître du camouflage et souvent invisible à l’œil nu, il attaque lorsqu’il est piétiné et injecte son venin via ses épines dorsales défensives. Résultat : une douleur insoutenable entraînant paralysie et nécrose… En l’absence de traitement, c’est l’arrêt cardiaque, et tout cela, en moins d’une heure.
2e - Le crocodile marin
Pesant jusqu’à une tonne, le crocodile marin est le plus grand reptile au monde : le mâle peut en effet dépasser les 6 mètres de long. Avec son apparence redoutable et une réputation bien méritée, il possède la morsure la plus puissante de tous les animaux terrestres. Capable d’évoluer aussi bien sur terre que dans l’eau, il peut vivre 65 ans et dort d’un œil pour surveiller ses proies. Le crocodile marin est responsable de centaines d’attaques dans le monde, avec un taux de mortalité variant selon les régions. En Indonésie, on a recensé 170 attaques au cours de la dernière décennie, dont 85 mortelles.
1ère - La méduse-boîte australienne
Et le titre de créature marine la plus mortelle revient à la méduse-boîte australienne ! Avec ses tentacules pouvant atteindre 3 mètres de long, elle injecte un venin qui cible le cœur, le système nerveux et les cellules de la peau. Ce venin peut provoquer une paralysie, un arrêt cardiaque et la mort en à peine cinq minutes si aucun traitement n’est administré. Comme si cela ne suffisait pas, elle est dotée de 24 yeux qui lui permettent de se déplacer avec une étonnante facilité dans l’eau. Depuis la fin des années 1800, 79 décès ont été enregistrés en Australie, tandis qu'à l'échelle mondiale, le nombre de victimes est sans doute bien plus élevé en raison d’un sous-signalement, notamment en Asie du Sud-Est.
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